Alors voilà, comme vous le savez sans doute , en Nouvelle-Zélande, il y a plus de moutons que d’hommes, c’est donc normal qu’il y est énormément de fermes, mais aussi de métiers qui sont consacrés aux moutons. L’un d’entre eux est le « shearing » , c’est à dire tondre les moutons. Le shearing est très populaire en Nouvelle-Zélande et nécessite beaucoup de main d’oeuvre, c’est pourquoi les éleveurs font appel à des saisonniers , ou des « bags packeurs » qui viennent donc du monde entier. Cependant , il ne faut pas embaucher n’importe qui pour la tonte de moutons, car c’est tout un art! En effet, il faut être rapide, car l’agriculteur se fait payer aux nombres de moutons tondus , et efficace car il faut faire attention à garder une laine propre (la laine salie et la laine blanche sont triées ) , et à ne pas couper le mouton par un geste trop brusque. 

Plus qu’un art , le shearing est aussi un sport ! Chaque année a lieu le  «  Golden shears sheep-shearing contest » , c’est à dire un concours annuel de tonte de moutons à Masterton (Nouvelle-Zélande) , c’est à dire dans ma ville ! Ce concours a lieu le 3, 4 et 5 mars , et est très connu dans le monde de l’agriculture. 

Il n’y  a pas réellement de période distincte pour tondre les mitons, car les grandes fermes font en général des rotations ; mais bien entendu , à l’approche de l’été (c’est à dire décembre ici), cette pratique est courante. 

Enfin, il faut savoir qu’il existe 2 types de moutons, ceux de l’île du nord, dont les pelages servent en grande majorité à faire des tapis, des moquettes.. Et ceux de l’ile du sud , les merinos, qui sont utilisés pour faire des habits bien chauds.